matin, et pour les avoir abandonnés le lendemain, en allant à l’Assemblée sans donner aucun ordre. M. Achard dit aussi que le cours des affaires reprend. On est seulement un peu en peine sur ce que feront les armées : on croit qu’elles feront comme le reste et donneront leur consentement à tout. M. d’Affri, le Général, n’a point péri ; on croit qu’il sera sauvé.
« Copie du billet de Victor dans la lettre de M. Achard, daté du 3 septembre.
… « On dit que Mme de Staël qui voulait partir a été amenée à l’Abbaïe et tuée. La Chablière[1] est en sûreté. Ils pourront partir peut-être dans peu ; n’en soyez pas inquiets. J’ai encore eu des nouvelles de la campagne [Courbevoie] où j’avais quelques effets ; il faut renoncer à tout cela. Adieu, bonjour, recevez mille tendresses. »
« Une autre lettre qui parle de Mme de Sthal dit seulement qu’on lui a ôté ses chevaux au moment où elle voulait partir. On croit qu’il y avait hier à la poste une lettre d’elle pour Coppet[2]. »