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Page:Achard - Rosalie de Constant, sa famille et ses amis, II, Eggimann.djvu/158

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naire auquel son fils encore dans l’adolescence rapprenait à faire l’exercice pour défendre sa patrie. »


Fragments des lettres de M. de Constant pendant son séjour à Genève :

« Il faut que je te dise, chère Rosalie, combien nous sommes heureux avec ta sœur. Nous rentrons à tous momens et nous la trouvons toujours sereine.

« … Il y a tous les jours 700 hommes de garde, au moins ; on répare les fortifications, on place les batteries. Victor et moi nous avons prêté le serment d’officier en conseil.

« Les dames Jacquet et Pictet répandent des éloges sur toi dans toutes leurs lettres : « Tu es une personne incomparable par ton habileté, ton adresse, tes grâces, ton amabilité du soir au matin ; tu fais mille choses importantes et pénibles, ménage, provisions, vendanges, et il n’y paraît pas ; ordre, économie, agrément, tout se trouve, tout le monde jouit, sans savoir comment » ; voilà ce qu’on dit de toi ; je ne veux absolument pas ce rouleau d’argent, aussi dis à ces dames : point d’argent, mais de la bonhomie. »