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Page:Achard - Rosalie de Constant, sa famille et ses amis, II, Eggimann.djvu/18

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y trouver et apporter de la gaîté. On comprend que la vie ait semblé particulièrement sérieuse à Rosalie, au pied du lit de sa grand’mère ; mais elle n’hésita pas devant le service filial réclamé d’elle.

Glané dans les lettres de Samuel à sa fille tandis qu’elle était à Lausanne :


« Ton cœur doit être bien content de la manière dont tu remplis tes devoirs auprès de ta grand’mère… J’approuve ton sentiment sur la dépense que nous ferons chez elle ; procure-toi du bois et tout ce qu’il te faut.

« Par une suite de petites circonstances,je me suis vu obligé de donner une assemblée comme à Sécheron et un souper aux aides de camp. C’est peut-être bien pour ma petite vanité, ce n’est certainement pas pour mon plaisir.

« L’assemblée est remise à huit jours à cause de la mort du syndic Turretin, le souper est jeudi. Comme je gronde volontiers dans ce cas, tu es bien heureuse d’être un peu éloignée. Lisette aura tout.

« M. d’Hervilly, qui est grand critique, a