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treuse. À peine sortie de troubles affreux, la société n’existait pour ainsi dire plus, Charles de Constant nous la dépeint en homme d’esprit. »

M. Bertin a publié une partie du journal de Charles de Constant, de mai à novembre 1796, dans la Nouvelle Revue rétrospective[1].

Pour nous, comme nous l’avons déjà dit nous reproduisons de préférence les lettres, et, dans les lettres, nous nous attachons à ce qui a trait aux personnes et aux mœurs plutôt qu’à ce qui touche aux faits historiques que chacun peut retrouver dans sa mémoire bien meublée ou dans le premier dictionnaire venu.


De Rosalie à Charles :


La Chablière, mardi 17 mai 1796. — Le cocher suisse ne revint que mercredi ; nous commencions à en être en peine, et je l’aurais embrassé quand il me parla de toi. Je l’envoyai de suite à R… avec la lettre et mes amitiés. Dimanche je la vis

  1. Juillet à septembre 1896.