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aimait à se laisser entraîner par ses bonnes amies Mlle de Constant d’Hermenches, Mmes de Crousaz, Hardy, entourées de leurs maris, de MM. Polier de Bottens, Servan, etc.

C’était le temps où la sociabilité de Gibbon avec son ami Deyverdun et son docteur Tissot battait son plein, mais il ne nous paraît pas qu’ils aient jamais été d’entre les intimes de Rosalie et de sa famille.

Il nous semble à propos — quoique ces appréciations aient été écrites passablement plus tard — de citer ici quelques lignes de Rosalie sur les mérites respectifs et successifs de Lausanne et de Genève :


« En examinant les choses sans prévention, dit-elle quelque part, ce beau pays [le pays de Vaud] est un de ceux où on peut mener la vie la plus douce quand on n’a pas d’ambition. On y trouve de l’amitié, une société agréable, des mœurs simples et pures. »

Sur Genève en 1797 :

« Triste séjour de travail et de discorde, comme dit Gibbon, cette ville a bien perdu