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Page:Achard - Rosalie de Constant, sa famille et ses amis, II, Eggimann.djvu/306

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intéressante par ses malheurs et sa vertu parle confidentiellement au chevalier de Buffévent d’un mariage qu’elle aurait voulu voir contracter par sa fille, la Princesse Adélaïde, et de ses « espérances évanouies[1] ».

Si le Chevalier de Buffévent était quelque peu dans l’intimité de cette branche de la famille royale, il était apprécié aussi par la branche d’Artois.

Après avoir séjourné une première fois à Lausanne jusque vers 1794, il rentra au service du Roy avec le titre de maréchal de camp dans l’armée de Condé. À ce moment il n’est plus traité de Chevalier, mais de Commandeur. Étant en campagne il reçut une lettre du jeune Duc de Berry, lequel, étant au quartier général d’Ettlingen, grand duché de Baden, l’informait « qu’il avait eu bien mal sous le bras mais le dépôt était crevé ». Cette lettre, enfermée dans une petite enveloppe très semblable à celles dont nous nous servons aujourd’hui, est ainsi adressée : « M. le Commandeur de Buffévent, Maréchal de

  1. MCC Bibl. de Genève.