Page:Achard - Rosalie de Constant, sa famille et ses amis, II, Eggimann.djvu/351

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de vos nouvelles et le désir de savoir ce qui pouvait vous intéresser est venu ensuite. C’est avec ce sentiment que j’ai lu le préambule de Paul et Virginie. La manière toujours aimable dont vous parlez des femmes après avoir été marié deux fois me prouve que vous avez été heureux, que vous l’êtes encore. Il faudrait à une ancienne amie encore plus de détails sur vos enfans. Il m’est doux de penser que Paul et Virginie sont autour de vous travaillant à ressembler à leurs aînés, aux modèles charmans que vous leur avez donnés.

« Inspiré par Rousseau, vous êtes le premier qui de nos jours avez redonné du charme aux pensées religieuses et à l’observation de la nature, vous êtes… etc., etc.

« Vous avez peu écrit depuis la dernière fois que j’ai eu de vos nouvelles, j’ai toujours cherché à lire ce qui paraissait de vous, il y a un voyage en Silésie que je n’ai pas encore pu me procurer, mais je vous ai retrouvé dans vos discours à l’Institut prononcés il y a quelques années, j’en ai extrait des pensées consolantes sur ce que la vie a de passager et par conséquent de peu important. J’ai eu souvent