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Page:Achard - Rosalie de Constant, sa famille et ses amis, II, Eggimann.djvu/40

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duit en anglais et en allemand. Les enfants de Samuel l’appréciaient, puisqu’ils avaient commandé à leurs frais à Paris les gravures qui l’illustrent.

Rosalie elle-même a-t-elle commis un roman, comme l’en accusent quelques personnes, dont l’une d’elles va jusqu’à donner un nom à cette prétendue œuvre, et l’appelle Repsima ? Nous n’en découvrons aucune trace dans ses papiers, et, si jamais une production de ce genre a existé, le soin que son auteur a mis à la détruire prouverait qu’elle n’en fut guère satisfaite.

Au surplus, d’après les Lettres recueillies en Suisse par le comte Fédor Golowkin, ce n’est point Rosalie de Constant, mais Mlle Bouillé, qui intitula une de ses productions Repsima, et cette œuvre était une tragédie qui fit le bonheur des amis lausannois de Mlle Bouillé en 1767, alors que Rosalie avait neuf ans.

Rosalie de Constant aida probablement de ses conseils ses amies Mme de Montolieu, Jeanette de Polier et Constance d’Arlens, qui ont écrit et publié plusieurs romans, elle noircit beaucoup de papier pour préparer des comédies et des vers de cir-