Page:Achard - Rosalie de Constant, sa famille et ses amis, II, Eggimann.djvu/50

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

les os du front avancés au-dessus des yeux et un creux dans le milieu, ce qui indique des penseurs soucieux[1] ».


Rosalie se trouvait si bien à Valency, avec ses deux amies, que son père et sa sœur désespéraient de la voir réintégrer le domicile paternel.

« Ma chère Rosalie, lui écrivait son père, tu t’accoutumes trop bien à te passer de nous. N’oublie pas les chaînes dont le bon Dieu t’a affligée. Tu sais que j’ai toujours besoin de toi et j’y ai recours dans ce moment pour deux objets importans. Le premier est pour un précepteur, car je ne sache rien qui ne puisse être de ton ressort… Pince-toi un peu l’œil et regarde, quand même c’est un homme, je me rapporterai à ce que tu décideras.

« L’indépendance et la dissipation des gens de Genève est très difficile à soutenir et je voudrais un peu d’assiduité dans ces tems de peine et d’ennui » [pour l’éducation de Victor].

« Une autre affaire est que tu sais que

  1. Journal à Victor.