Aller au contenu

Page:Achard - Rosalie de Constant, sa famille et ses amis, II, Eggimann.djvu/71

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

nelle. — C’est le trésor royal. — Et de quelle maladie ? — D’un grand épuisement. — A-t-on fait quelque chose pour lui donner des forces ? — On a assemblé les principaux médecins du royaume, ils ont ordonné l’émétique… des insectes le rongeaient intérieurement, on espère qu’il se remettra. » Tu vois que dans ce païs les choses les plus sévères sont le sujet de plaisanterie.

« Je suis bien heureux de n’avoir pas touché à notre argent, j’ai toujours un pressentiment que les affaires ne s’arrangeront pas très bien…[1] »


Pendant le séjour de Charles à Paris, une décision importante avait été prise par sa famille, décision déjà méditée depuis quelque temps, comme on se le rappelle.

« Cette année 1786, écrit Rosalie, préparait de grands changemens parmi nous et nous commencions à nous en occuper. Il fallait tâcher de vendre Saint-Jean. Une

  1. MCC. Bibl. de Genève.