Page:Adam (Lamber) – Païenne, 1883.djvu/140

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folle de joie et m’ouvrent un nouvel infini de bonheur. Te voir encore, toi, lui ! Je murmure ton nom, comme je le murmure parfois à ton oreille, et la vibration de mes lèvres, en le renvoyant à mon cœur, mêle une délicieuse résonance à mes palpitations. Je veux être enlacée par tes bras, être reprise.



À MÉLISSANDRE

Quel divin pouvoir est le tien, ô ma belle maîtresse ! Qu’il est fortifiant ! Loin de m’amollir, il m’excite. Je trouve dans tes étreintes un surcroît d’énergie. Oui, je travaille, avec l’ardeur que je mets à t’aimer, à conquérir cette gloire que tu veux pour moi, et dont tu me parles même au milieu des délices de nos rendez-vous. Aussi,