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« J’ai mal choisi ton mari. Ses compagnons de plaisir, qui sont les miens, le blâment de te délaisser, toi si merveilleusement douée de tant de grâce, de tant de beauté. Nous nous demandons comment il se fait que de Noves ne soit pas amoureux de toi. »
Je me suis écriée en riant :
« Les dieux me préservent de son adoration !
— Moi, reprit mon père, si j’ai cherché à m’étourdir, si j’ai mené l’existence que je mène, c’était pour oublier la morte, celle qui, vivante, m’avait chassé de son cœur.
— M. de Noves est aussi excusable que vous, mon père, car je l’ai chassé de ma pensée.
— Tu ne t’es détachée de lui que parce qu’il t’a publiquement trompée, et pour qui ? Pour je ne sais quelle créature de bas