Page:Adam - Contre l'aigle, 1910.djvu/20

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guerre douanière avec la France, et obtenant de M. Debruck, secrétaire d'Etat à l'Intérieur, cette réponse : « Je dois me borner à faire savoir que nous avons amicalement représenté au gouvernement français que l'abolition de son tarif mettrait en danger nos relations politico-commerciales  ».

Méditons ces paroles. A lire l'ITALIQUE Officiel</>, on apprend ceci : Notre tarif douanier fut voté par la Chambre en vue de garantir à nos producteurs, les conditions de vie industrielle et commerciale exigées par eux, afin de réumnérer un peu moins mal nos ouvriers. Ceux-ci donc, se trouveront atteints dans leur existence, soit qu'ils chôment davantage, soit qu'ils touchent moins, si le Reichstag allemand, soutenu par la menace des hoberaux pangermanistes, impose une réduction de nos récents tarifs, et l'ouverture de nos marchés à la concurrence ruineuse. Au prolétariat français, comme au prolétariat prussien, les hobereaux et les bourgeois de Berlin déclarent la guerre. Ces gens entendent exploiter les travailleurs des deux nations à leur gré, sans contrôle, avec la menace du sabre ou du canon.

Cependant, ces vrais créateurs de l'opulence et de la grandeur germaniques, s'indignent coontre l'ingratitude qui les tue. De Breslaus, setp mille