Djemschid plaisait à Omer par l’extravagance de son œil comme émaillé de blanc, piqué d’une pupille ronde entre de longs cils espacés. Jusqu’aux genoux du maître, vêtu d’une robe bleue, se superposaient les cubes de sept bâtiments diminués en volume, et qui étaient son temple. À l’autre page de l’album, Mithra, coiffé d’un bonnet phrygien, sacrifiait au feu le taureau, sans que le geste énergique dérangeât l’allure sereine de sa figure, ni les plis du manteau bien agrafé sur l’épaule.
Se succédaient l’emblémature du roi Salomon, héritier de ces sages, celles d’Hiram Adoniram pourvu d’une barbe terriblement noire, celle du temple de Jérusalem et de ses deux colonnes, Jakin, Bohas, encadrant un parvis à damier noir et blanc que diminuaient les lignes de la perspective roidement étrécie ; celle d’Esdras, qui portait dans un pli de sa lévite les rouleaux de la loi moïsiaque, et qui purifiait, une torche au poing, le sanctuaire ; celle de Zoroastre, que surmontait une tiare cornue et qui foulait aux pieds le dragon d’Ahriman, tandis qu’il élevait dans sa droite le soleil, nommé Ormuzd ; celle du temple d’Éleusis devant celle de Dionysos-Bacchus menant les tigres de son char au moyen de rênes en feuillages, chose invraisemblable, encore que le grand-oncle attribuât à ce miracle la signification du sage apte à diriger sans violence les forces terribles de la nature ; celle du roi Numa remettant les outils maçonniques aux architectes militaires des légions qui prêtaient serment, les mains étendues ; celle de saint Joseph le charpentier, mesurant au compas et à l’équerre le globe du monde que haussait vers lui un enfant ailé ; celle de saint Jean-Baptiste, debout, maigre et nu, parmi les flammes de trois foyers qu’alimentaient des faneuses avec leurs gerbes ; celle de Notre-Seigneur Jésus-Christ ressurgissant du tombeau parmi des branches d’acacia ;