Page:Adam - L’Enfant d’Austerlitz (1901).djvu/391

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ciens et d’une cloche-bourdon dont elle fut la marraine.

« Je n’entends blâmer en aucune façon ces dépenses justifiées par une dévotion admirable et destinées à appeler la protection de Dieu sur les voies spirituelles de votre carrière ecclésiastique, à laquelle je suis fort aise de vous savoir enfin consentant. Mais, au cas où vos hésitations se renouvelleraient pour ce qui est d’embrasser cet état, le tuteur tient à dégager sa responsabilité vis-à-vis de vous. D’autre part, il est convenable que vous puissiez dès ce jour causer à bon escient de vos intérêts matériels avec madame votre mère. Le bilan de cette année 1821-1822, dressé pour la Compagnie Héricourt, fixe à vingt-sept mille huit cent trente-neuf livres sept sous, comme vous pourrez le voir sur le duplicata ci-joint, l’intérêt dû à l’usufruit de la part dont vous êtes nu-propriétaire, ainsi que votre sœur Denise, jusqu’à la fin de vos minorités. Cette somme en sus des quarante mille livres d’annuité, retenues pour l’amortissement, les réserves, le remploi, et les extensions du principal. Cela dit, afin que vous avisiez aux comptes de Mme  Héricourt, en votre nom et en celui de mademoiselle votre sœur.

« Je vous salue, monsieur, avec le plus grand plaisir.

« PIERQUIN. »


À Monsieur Omer Héricourt,
au Collège des Pères Jésuites,
Saint-Éloi en Artois.


« Mon enfant, mon cher neveu,

« Aux pieds de la Sainte Vierge, je viens de finir la station de douleurs que me commande la triste date du 9 juin, chaque année. J’ai prié le Seigneur et sa divine Mère de te transmettre les mérites de celui qui n’est plus.