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Page:Adam - La glèbe, 1887.djvu/59

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– Chut !

Les ailes des oies battent sur le ciel ainsi que des éventails éployés. Silencieusement. De leur vol, elles cernent la mare. Et subitement, à six, elles plongent dans les herbes. Les herbes fléchissent, froufroutent, puis oscillent longtemps.

Une tête, ombre pointue, saillit d'une touffe de roseaux. Les fusils tonnent. Aux lourdes répercussions des coups, les volatiles s'élèvent; des masses noires, indécises, qui, une à une, versent, tuées.

Seule une fuit au ras des ajoncs, toutes pennes étalées, sous les montantes fumées de la poudre.

VII