Page:Adam - Le Conte Futur, 1893.djvu/52

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qui lui arracha son sabre… Il était prisonnier…


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Par un dimanche, le dimanche qui suivit, au matin, dans le Fort, il passa devant la maison du colonel-gouverneur. L’épanouissement des lilas parait les murs d’une neige suspendue. Les sœurs étaient là qui l’attendaient à la grille. Francine fondit en pleurs, mais Philomène lui parut radieuse. Sa beauté grandie s’exaltait. Elle lui jeta une touffe de lilas qu’elle avait contre ses lèvres. Un soldat de l’escorte la ramassa et la lui remit. Il la porta vers sa bouche… On descendit par le chemin de ronde. Philomène l’appela du haut de la terrasse… Pendant qu’il en longeait le mur, elle