Page:Adam - Mes premières armes littéraires et politiques.djvu/319

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les Funérailles de l’Honneur furent une défaite républicaine. Si on avait exagérément applaudi Souvent Homme varie, pour acclamer Victor Hugo par-dessus la tête de Vacquerie, on siffla exagérément les Funérailles de l’Honneur. Comme dans le Tannhauser, certaines scènes de Vacquerie prêtaient au « boucan », qu’à leur tour les caraïbes impérialistes organisèrent.

La lettre de Mme de Pierreclos, sur les Funérailles de l’Honneur, commençait ainsi : « La présente, pour rendre compte à très haute dame, Juliette Lamber, du fait unique d’une pièce en sept actes, mortuaire sans l’être et traitant de l’histoire de sept frères bâtards, plus bêtes les uns que les autres.

« Des sept frères de Don Pèdre (accentuez la lettre pour donner de l’importance au personnage qui en a besoin), si vous voulez bien, nous n’en parlerons pas. Cela me semble inutile, car ils n’ont d’autre intérêt que celui d’être à la fois peu scéniques et encombrants. Nous sommes en plein romantisme, un romantisme au superlatif, que, seuls, les vers d’Hugo eussent pu soutenir. À un moment, Don Yorge, pourquoi pas Gorge, plus naturel ? par suite d’événements que je ne vous narrerai pas, ce qui serait trop long, puisqu’ils durent sept actes, convie la cour à son enterrement le lendemain dans le cimetière des Capucins de San Bartholome.

« Nous sommes au lendemain et au cimetière.