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Page:Adelsward-Fersen - Notre-Dame des mers mortes (Venise).djvu/188

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NOTRE-DAME DES MERS MORTES

— C’étaient des voiles, les pêcheurs des lagunes.

— Et depuis que ces frissons sont morts, je n’en ai plus senti que vous…

La nuit et ma nuit en restent vides… on croirait attendre quelque chose de mystérieux. Pourquoi êtes-vous triste ?…

La dernière nef s’était évanouie, là-bas, là-bas, dernier aveu, dernier rêve, suprême apothéose…

Les yeux vers les astres, le cœur tout palpitant, Jacques répondit :

— Ce soir, je vous aime trop pour vous sourire.