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THÉORIE DU POINTAGE AÉRIEN

vera un moment où la croissance de la vitesse sera devenue assez grande pour faire, sur la surface , une opposition maximum à sa chute ; ce moment sera lorsqu’il y aura équilibre entre le poids P de la torpille et la résistance de l’air contre sa surface inférieure , effort que nous désignerons par , de sorte que nous aurons . À partir de ce moment, limite de l’accélération , la nouvelle vitesse sera désignée par et le point sur la trajectoire où cela arrivera, sera marqué , ainsi qu’on le voit sur la figure 18. Cette vitesse verticale deviendra, alors, relativement uniforme jusqu’au sol. — Nous disons relativement parce que la densité de l’air diminue avec l’altitude et la gravité également, et que l’uniformité ne serait absolue que si ces valeurs ne changeaient pas.

Détermination de et de . — Nous allons chercher les valeurs de et de et leur relation avec le rapport . Dans la formule suivante, usitée pour la résistance de l’air et modifiée pour la circonstance, nous indiquerons par un coefficient variable selon l’état des surfaces, le mouvement de rotation des torpilles, etc., que l’expérience fixera avec précision, et auquel nous donnons provisoirement 1,9 comme valeur. représente le poids en kilog. de 1 mètre cube d’air, à la hauteur considérée. La notation doit être exprimée en mètres carrés, mais ici seulement, parce que les autres facteurs sont reportés au mètre ; après, comme précédemment, elle reprendra son évaluation ordinaire, en décimètres carrés, dans son rapport avec P. Nous connaissons les autres termes.

Pour trouver la valeur de nous substituerons à son équivalent P et alors nous aurons