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Page:Adolphe Orain - Contes du Pays Gallo.djvu/109

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secret, et s’en alla le divulguer à toutes les commères du village.

Ce ne fut bientôt qu’une procession dans la forêt pour découvrir les ruines du château et les souterrains remplis d’or. Tout fut bouleversé, toutes les pierres furent retournées, et personne ne trouva rien. Le pêcheur, lui-même, s’aperçut que sa clef avait disparu et ne put retrouver trace des ruines qu’il avait cependant l’habitude de visiter si souvent.

Le dernier louis d’or étant dépensé, force lui fut de recommencer son métier.


III

Un énorme brochet vint encore se faire prendre dans les filets du pêcheur, qui admirait sa capture se débattant sur le sol humide au bord de l’eau.

Tout à coup, voyant que ses efforts étaient inutiles pour regagner la rivière, il tourna ses grands yeux de brochet vers le bonhomme, et lui dit d’un ton suppliant :