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Page:Adolphe Orain - Contes du Pays Gallo.djvu/115

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en effet sept têtes, se précipita sur eux.

Le jeune homme tira son épée et s’élança vers l’animal ; le cheval de son côté se mit à ruer de toutes ses forces, pendant que le chien, écumant de rage, se cramponnait au cou du dragon et cherchait à l’étouffer.

Après un combat qui ne dura pas moins d’une heure, le chevalier de la Belle étoile parvint à couper une tête de la bête qui, alors, battit en retraite, en laissant une longue trace de sang après elle.

La princesse se précipita bien vite vers son sauveur, pour s’assurer qu’il n’était pas blessé grièvement, essuyer le sang dont il était couvert, et lui témoigner toute sa reconnaissance pour ce qu’il venait de faire pour elle.

— Tout n’est pas fini, répondit le jeune homme exténué de fatigue, le monstre n’a perdu qu’une tête et, pour que nous en soyons débarrassés, il faut que je les lui abatte toutes les sept, les unes après les autres.

— En attendant, reprit la jeune fille,