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Page:Adolphe Orain - Contes du Pays Gallo.djvu/180

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— Marche, je te suis.

Le Sarrasin s’en alla à travers les landes où de grandes pierres grises, ressemblant à des croix, se dressaient au-dessus des ajoncs.

S’approchant de l’une de ces pierres, qui sembla reculer devant lui, un souterrain apparut sous les pieds de l’homme noir qui y descendit après avoir allumé une lanterne qui se trouvait placée dans une cavité de mur.

Louis, sans hésiter, le suivit. Ils marchèrent d’abord dans la boue, car l’eau suintait le long des roches. Bientôt ils gravirent plusieurs escaliers étroits et rapides, puis arrivèrent enfin dans une chambre ressemblant à la demeure d’un sorcier.

Il y avait une forge dans un coin, et sur une table des instruments de toutes sortes et de toutes formes. Des pépites d’or étaient sur un fourneau et des pièces du même métal brillaient çà et là.

Louis, de plus en plus surpris, dit enfin à l’homme noir :

— Où sommes-nous ici ?

— Dans une arrière-grotte du rocher d’Uzel.