Page:Adolphe Orain - Contes du Pays Gallo.djvu/293

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J’n’étions que cinq cents.
Mais j’dansîmes, j’dansîmes, j’dansîmes,
Mais j’dansîmes tant !


J’avions là, pour table
Un’ berouette adens[1],

bis.

Un quartier d’vach’ naire
Et cor qui puait tant ;
Mais j’dansîmes, j’dansîmes, j’dansîmes,
Mais j’dansîmes tant !


Du cidre besaigre[2],
Ah ! oui, qui s’défend,

bis.

D’la galette moisie,
Du lard jaune en d’dans !
Mais j’dansîmes, j’dansîmes, j’dansîmes,
Mais j’dansîmes tant !


Au dessert des sclézes[3],
O d’gros vers dedans,

bis.

Qui r’muaient de la quoue[4]
Quand on r’muait des dents !
Mais j’dansîmes, j’dansîmes, j’dansîmes,
Mais j’dansîmes tant !


Les lutins, fous de joie, se roulaient par terre, embrassaient le bossu, sautaient au-

  1. Brouette tournée à l’envers.
  2. Aigre.
  3. Cerises.
  4. Queue.