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Page:Adolphe Orain - Contes du Pays Gallo.djvu/73

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que je ne sais plus à qui m’adresser pour trouver un parrain et une marraine pour nommer le nouvel être que ma femme doit bientôt mettre au monde, et quelqu’un qui consente à sonner les cloches à son baptême.

— Rassurez-vous, brave homme, répondit-elle, je serai la marraine de cet enfant auquel il ne manquera rien. Lorsqu’il sera né vous demanderez la demeure de la dame du château aux quatre piliers d’or, et vous viendrez me prévenir de l’événement.

Le bonhomme satisfait, s’en retourna chez lui et apprit à sa femme la rencontre qu’il venait de faire. Celle-ci fut ravie à son tour, et ne tarda pas à donner le jour à un garçon.

Le père s’enquit de la demeure de la dame du château aux quatre piliers d’or, et on la lui indiqua.

C’était un palais, une merveille que la résidence de cette grande dame qui se rendit aussitôt à l’église pour tenir son filleul sur les fonts baptismaux. En voyant une aussi belle et aussi riche personne, c’est