Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome premier.djvu/114

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Il y avait à peine huit jours que Mlle *** était de retour à Paris, lorsqu’elle rencontra M. de B***. On renouvela connaissance, des visites furent échangées entre les deux familles, une demande en mariage fut faite et la noce eut lieu. Depuis cette époque, Mme de B***, dont le mari est actuellement capitaine de vaisseau, envoie chaque année un cadeau à la chapelle de Saint-Léonard.

Voici le second récit :

M. P***, aujourd’hui procureur général en retraite, dont la famille habita longtemps les environs de Rennes, avait, étant substitut dans une petite ville, demandé la main d’une demoiselle H***, qui devait être une riche héritière.

Malheureusement pour lui, le jeune magistrat n’avait pas de fortune et, pour ce motif, se vit refuser la main de celle qu’il aimait, et dont il était aimé.

Les parents emmenèrent leur fille en voyage pour la distraire.

Deux années s’écoulèrent et M. P*** revint en Bretagne, dans l’arrondissement de Vitré,