Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome premier.djvu/139

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Je ne pouvais pas dormi,
Jolie,
J’ n’entendis ni caill’s, ni perderix,
Jolies,
Que le rossignol sauvaige,
Joli.
Qui disait dans son langaige,
Joli,
Votre amant n’est pas t’ici,
Joli.
Il est à la Normandie,
Jolie,
Qui détourne à s’en reveni,
Joli.
J’ai trois pomm’s dans ma pochette,
Jolies,
Toutes les trois seront pour lui,
Joli.
Y en a une de rainette,
Jolie ;
Les deux autres sont d’oranger,
Joli.

(Saint-Seglin.)