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Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome premier.djvu/175

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Tu ne me verras pas souvent,
Ma petite Jeannette,
Tu ne me verras pas souvent
Pendant trois ans.

Le tambour bat, etc.

Oh ! qu’importe le numéro
Que notre main amène,
Mettons-le donc à nos chapeaux,
Amis, buvons sans gêne.

Le tambour bat, etc.

Amusons-nous, joyeux conscrits.
Nous voilà tous réunis ;
Buvons le vin de nos aïeux.
Et soyons tous heureux.

Le tambour bat,
C’te jeun’, c’te jeune,
Le tambour bat,
Cte jeun’soldat.

À deux heures sur la place,

Nous avons tiré ?


bis.