Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome premier.djvu/190

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jeunes époux, elles s’arrêtent à la porte et chantent :

— Monsieur le marié,
Si nous avons tardé,
N’en soyez pas fâché.
Nous amenons du bien,
Mais il vous appartient.
Nous am’nons lit garni,
Armoire et table aussi,
Tous les coffres remplis.

Monsieur le marié,
Vous n’voyez pas encore
Le plus beau des trésors.
Vous la verrez venir
Mardi l’après-midi,
Avèque son mari.

Les tailleuses entrent dans la maison et continuent :

— Monsieur le marié,
Vot’ fiancée vous demande
De placer son ménage
À son arrangement.