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Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome premier.djvu/262

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Tout le long du bois,
J’embrassis Jeannette,
Tout le long du bois,
J’l’embrassis trois fois.
Lon lon la,
Ramonez-la,
La cheminée du haut en bas !

Le bedeau de diverses petites communes du département a ordinairement pour tout traitement ce que les habitants lui donnent pour le carillon des baptêmes. Aussi se rend-il après les fêtes de la Toussaint ou en janvier dans chaque maison faire une quête.

Le bedeau de Bruz, lui, s’en va avec un sac sur le dos et on lui remet du froment, du blé noir, de l’orge, etc.

Dans une autre commune, le deuxième vicaire n’étant pas payé par l’État, ce sont les trésoriers de la fabrique qui vont, deux ensemble, à l’époque de Noël, faire une quête à domicile chez tous les habitants.