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Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome premier.djvu/69

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pommes, etc., c’est-à-dire la mise des joueurs. Puis ils s’éloignent à vingt cinq ou trente pas, et chacun creuse alors, pour soi, un trou plus petit dans lequel il place un caillou rond. Ensuite tous armés d’un bâton terminé par une crosse, cherchent à envoyer d’un seul coup, leur pierre dans le trou du milieu où est placé l’enjeu. Celui qui réussit empoche tout ce qui s’y trouve.

J’ai vu, par un grand froid, dans un pâtis du village de la Boufetière, commune de Pancé, des jeunes gars et des jeunes filles qui, pour se réchauffer, se plaçaient en face les uns des autres et levaient vivement, en les frappant l’un contre l’autre, la main droite et le pied gauche, puis la main gauche et le pied droit, en chantant :

Siperli, siperla,
Siperli lanli lanlère,
Siperli, siperla,
Siperli lanli, lanla !