Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome premier.djvu/71

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Celui sur lequel le mot « coco » venait à tomber était pris. Alors il criait :

— L’alouette pihuit à mon collet,
Les derniers pris la diront-i ?

Les autres répondaient en se sauvant :

— Oui.

Le chat courait après eux, et le dialogue suivant s’engageait entre lui et le premier qu’il arrêtait :

— D’où es-tu ?

— De Nantes.

— Où sont-i tes frères ?

— En champ.

Ide (aide) ma à les prendre.

Et tous les deux couraient après les autres, et ainsi de suite jusqu’au dernier qui, à son tour, recommençait l’oranbas :

Du bibi,
Du bobo, etc.

6o  Rondes et chansons

Dans les faubourgs de Rennes, les petites filles de trois à quatre ans, dansent la ronde suivante :