— Dame ! monsieur l’curé, dit-elle, v’s’arrivez trop tard, j’ons fait l’ouvrage moi-même.
— Mais, ma brave femme, cela n’appartient qu’au prêtre de donner l’Extrême-Onction. Comment avez-vous fait ?
— J’ons pris un bouchon de filasse o de l’huile, et j’ons prononcé ces paroles en lui frottant les extrémités :
« D’mandez pardon au bon Jélu, vilaine bête, de tout c’que vos foutus yeux ont vu et qui n’devaient pas va. »
« Demandez pardon au bon Jélu, vilaine bête, de tout c’que vos foutues oreilles ont entendu et qu’elles ne devaient pas entendre. »
« D’mandez pardon au bon Jélu, vilaine bête, de tout c’que vot’ foutue bouche a juré après ma. »
« Demandez pardon au bon Jélu, vilaine bête, de tout c’que vos foutues mains ont bité et qu’elles ne devaient point biter. »
« Demandez pardon au bon Jélu, vilaine bête, de tout c’que vos foutus pieds m’ont donné d’coups dans le derre. »