Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome second.djvu/303

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milieu de leur parcours, tournant le cercueil de façon que la figure du mort soit dirigée vers le Mont-Saint-Michel, et récitent une prière.

À Pléchâtel, quand un célibataire meurt après avoir pris part au tirage au sort, ce sont ordinairement quatre jeunes gens de sa classe qui portent le cercueil le jour de l’enterrement. C’est ce qui a eu lieu dernièrement pour un jeune séminariste du nom de Ballard.

Ce sont les fermiers qui, presque toujours, portent le corps de leur propriétaire.

À Châtillon-en-Vendelais et dans les communes voisines, les parents d’un mort, à son enterrement, suivent le cortège à une grande distance. Ils n’entrent pas dans l’église pendant la cérémonie, et restent à genoux sous le porche.

Aussitôt la messe terminée, ils rentrent