petit tour avant d’acheter nos journaux. Dans la rue de l’Arsenal que nous ne connaissions pas, on a une vue superbe sur la citadelle et les fortifications.
Reçu lettre de Fernand et de M. Boulangé.
Visite aux Anges pour voir Mlle Revol couchée ; elle s’est piquée en faisant un pansement et elle a un énorme panari qui la fait souffrir horriblement.
Jeudi 24 septembre
La bataille continue sans grand changement, que c’est long.
Enfin une lettre de Louis, la première ; il me donne un tas de détails intéressants sur sa vie ; cela me fait grand plaisir. Lettre aussi de sa femme ; l’air de la mer convient bien à Bernard. Elle me parle de sa fuite, précédée de la mise en sûreté de leurs objets précieux. Ils pourront sans doute rentrer bientôt à Bresles[1] quand la retraite allemande sera plus complète.
Visite de Mme Zeller, Mlle de Barberac et Mlle Petus ; conversation habituelle sur Mme de M.. C’est à n’y pas tenir.
Ordre du ministre de la guerre : Pour éviter aux infirmières des Sociétés l’ennui d’être confondues avec les personnes de toutes sortes ayant pris leur costume ; défense de sortir