Série de visites : Mme Zeller et Mme Renaut, Mme de Nanteuil et l’aumonier, Mme de St Michel, tout le monde prend le thé ici. Nous faisons nos adieux à Mme Z. ; pourra-t-elle revenir ?
Le lt Weité apporte quelques nouvelles : on envoie dans l’Aisne de l’artillerie lourde et des munitions ; un officier de tirailleurs arrivé à Belfort lui a dit avoir vu le débarquement des Cipayes ; il y en a 70 000 ; ils n’ont dû arriver sur le front que depuis trois ou quatre jours seulement : Quant aux italiens, une troupe de Garibaldiens doit faire une démonstration en Autriche pour forcer la main à l’Italie ; cela, avec réserves.
Mme des L. part pour veiller à l’hôpital ; avant de me coucher, je fais avec la sœur de garde, le dernier enveloppement des malades.
Jeudi 1er octobre
Deux mois depuis notre départ !
Lettre de M. Boulangé : le moment approche et elle s’inquiète : Jean va bien ; Maurice est mieux.
Nos malades sont bien décidément des typhiques ; nous ne pouvons les garder, il faut les envoyer à Rethenant. C’est