aura lieu dans une huitaine de jours ; je lui demande de me prévenir dès qu’il saura quelque chose ; je reçois une lettre de Renée : Marguerite est revenue à Paris, Bernard étant malade, et installée dans mon appartement ; Édouard était au courant de la fuite à Dieppe, je peux lui donner des nouvelles plus fraîches. Je lui demande de revenir me voir dès qu’il le pourra et nous nous séparons à regret.
Mme Zeller part ces jours ci pour Paris, je lui donnerai des lettres pour Renée et d’autres ; cela arrivera bien plus vite. Elle emporte une lettre cachetée pour la C. R. de Paris ; c’est sûrement une plainte contre Mme de M.. Puisse-t-elle remettre les choses d’aplomb.
Les nouvelles militaires ne sont pas mauvaises ; on avance toujours un peu ; ce gigantesque effort tire à sa fin.
Mercredi 30 septembre
Soins à nos malades ; trois ont tellement de fièvre qu’il faut leur faire des enveloppements froids toute la journée. J’écris à Renée ; Mme Zeller emportera ma lettre.