gâtés ; s’ils sont blessés, ils reviendront ici.
Après déjeuner, autre départ de six, ceux qui restent à Belfort ; deux autres encore sont conduits à l’hôpital militaire pour y être opérés ; cela réduit notre effectif à 40.
Visite du Gal Lecomte : lui ne croit pas à la réoccupation de l’Alsace ; ce qu’il me dit est en contradiction avec les renseignements qui nous viennent d’autres côtés. Il n’y a qu’à attendre pour voir qui aura raison.
Rien de nouveau au nord.
Amusante aventure, M. Jourdan vient nous faire une visite à 8 h. ½ ; il nous répète ce qu’il nous a déjà dit sur les opérations futures, juste le contraire du Gal Lecomte, nous apprend qu’un dirigeable va probablement revenir ici incessamment ; au moment de partir, vers 10 heures, impossible de retrouver le papier sur lequel il a inscrit le mot de ralliement ; cela l’empêche, non seulement de franchir les portes, mais même d’aller à l’hôtel, la circulation est interdite la nuit et il ne ferait pas cent mètres sans être arrêté. Il n’y a pas d’autre ressource que de lui offrir l’hospitalité ; il est un peu confus de sa