Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°4.pdf/5

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dans une ambulance de l’avant au moment des combats pour les premiers pansements. Il trouve que les infirmiers n’ont pas de soin ni d’expérience. Ce serait le rêve. Le gouverneur a donné son autorisation et je crois que cette fois sera la bonne. C’est l’idée Béha reprise par le haut commandement, ce qui est sa seule vraie chance de réussite. Il nous laisse ravies de sa visite, et nos malades enchantés aussi.

Mardi 9 mars

Soins toute la matinée ; notre malade va plus mal ; le docteur le croit perdu. Visites toute l’après-midi : le docteur Petit, toujours aimable et spirituel ; il