Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°4.pdf/6

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démolit le pauvre Landouzy de la plus drôle des façons ; le lt Quemelin, un ami de Renée, puis le capitaine de Beaurieux, toujours gai. Il nous redit combien le général a été content et que notre envoi en Alsace est absolument sûr, quand il y aura une action sérieuse.

Mercredi 10 mars

Messe à St  Vincent avec trois malades dont Séjournand. Départ vers l’arrière ; arrivée d’un malade tombé de son lit sur le ciment ! il est assez démoli.

On entend le canon, mais peu : ce n’est pas comme la semaine dernière.

Nous apprenons la mort de Febuet, 15 jours après sa sortie de l’ambulance ; cela nous attriste, ce n’est pourtant pas de notre