et organiser les départs d’auto-chirs.
Jeudi 5 juillet
Visite de Chaudoye qui vient féliciter Julie ; il paraît content à Fère tout en en voulant ferme à Béchard pour son limogeage.
Le Gal de Mondésir, commandant le 38e corps d’armée, a voulu venir lui-même pour la décoration de Julie. Nous sommes persuadées que cela n’a fait aucun plaisir à nos chefs.
La cérémonie fut très simple ; les officiers et toutes les infirmières avaient été convoqués dans une baraque vide ; en quelques mots, peu éloquents d’ailleurs, le général rappelle les services rendus par Julie, lui lit sa citation et épingle la Croix, puis il demande à nous être présenté, ce qui ne fut pas sans doute du goût de Morvan qui interrompit la présentation pour exhiber ses temporaires ; puis le Gal demanda à voir notre installation ; il tenait d’une façon très nette à faire une différence. Nous croyons que Béchard et Morvan sont assez inquiets du voyage de Julie ; l’histoire de la lettre lue au conseil des ministres a dû faire plus de bruit que nous ne l’avons su, et en apparence, ils redoublent d’amabilité.
Roux-Berger s’entend avec nous pour son service ; je dois avoir sa première