Page:Agnel, Émile - Curiosités judiciaires et historiques du moyen âge - Procès contre les animaux.djvu/33

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

par les vicaires généraux d’Antoine de Châlon, évêque d’Autun, par laquelle il est enjoint aux curés de la lire en chaire et de répéter l’excommunication donec appareat effectus[1].

Sentence rendue contre les limaces le 6 septembre 1481 par Jehan Noseret, chanoine de Beaujeu, chantre de Mâcon et vicaire général du cardinal Philibert Hugonet, évêque de Mâcon, dans laquelle on cite l’exemple de saint Mammet, évêque de Vienne, qui conjura de cette manière certains diables qui avaient pris la figure de loups et de porcs et qui dévoraient les enfants jusque dans les rues de la ville[2].

Sentence des grands vicaires de Jean Rollin, cardinal évêque d’Autun, donnée à Macon le 17 août 1487. Informés que les limaces dévastent depuis plus d’un an plusieurs terres du diocèse, ces vicaires mandent aux curés de faire des processions générales pendant trois jours sur leurs paroisses, et d’y enjoindre aux limaces de vider leur territoire sous un semblable délai, sinon de les maudire[3].

Sentence des grands vicaires d’Antoine Cabillon, évêque d’Autun, donnée à Autun le 2 mai 1488. Sur la requête présentée par plusieurs paroisses des environs de Beaune, les grands vicaires mandent aux curés d’enjoindre, pendant les offices ou les processions, aux urebers de cesser leurs ravages, ou de les excommunier[4].

Sentence du grand vicaire de l’église de Mâcon,

  1. Chasseneuz, ouvrage précité, folio 19.
  2. Chasseneuz, même folio.
  3. Chasseneuz, folio 19.
  4. Ibid.