Page:Agoult - Histoire de la révolution de 1848, tome 1.djvu/265

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
249
DE LA RÉVOLUTION DE 1848.

térieure qui fait les Marie-Thérèse ou les Catherine ne rayonnait point à son front. Sa lèvre mélancolique, qui lui gagnait, par des paroles aimables, les cœurs bienveillants, ne frémissait point de cette éloquence qui subjugue les âmes rebelles. En un mot, c’était une noble princesse, ce n’était ni une héroïne ni une femme de génie. Il eût fallu être l’une ou l’autre pour arrêter à soi, à ce moment suprême, le flot emporté des révolutions.