M. Nozière, critique dramatique au Gil-Blas, disait de lui : « À l’exemple de son maître Molière, il emprunte à la langue populaire des expressions savoureuses, et sa phrase a l’abondance et l’harmonie classiques… Il a composé des études de la plus profonde psychologie et qui, cependant, sont vivantes. »[1]
Adolphe Brisson, analysant dans « Le Temps » une des pièces théâtrales de Courteline, écrivait : « Il est le plus illustre membre d’une pléiade à qui nous devons la résurrection de la littérature gauloise. »[2]
Enfin, pour terminer cette série d’appréciations littéraires, permettez-moi de vous citer ces quelques mots de Jules Lemaître : « La bouffonnerie de M. Courteline est toujours invinciblement gaie ;… sa gaieté est la plus copieuse, la plus colorée et, quoique souvent neuve dans ses formes, la mieux rattachée à la tradition. »
Au point de vue psychologique et mental, j’adopterai la classification suivante, due au Dr J. Lafont, de Clermont-Ferrand, en y apportant quelques modifications et en y faisant quelques additions. Je dois dire que la thèse du Dr Lafont[3] m’a été d’un grand secours dans la préparation de ce travail.
Les œuvres de Courteline offrent les observations suivantes à étudier :
1. Troubles mentaux dans les intoxications :
Intoxication alcoolique aiguë : | La Brige | |
Théodore | ||
Jomard | ||
La Biscotte | ||
Intoxication alcoolique chronique : | Hurluret | |
Marjalet |