Page:Aicard - Jésus, 1896.djvu/31

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LE JEUNE BERGER.

Oui, les ailes de l’ange.Il ne m’a point parlé.
Mes oreilles, au grand silence habituées,
Sauraient si même un cri d’oiseau l’avait troublé.

LE VIEUX BERGER.

Tu n’as rien entendu ?

LE JEUNE BERGER.

Tu n’as rien entendu ? Pas même les chouettes.

LE VIEUX BERGER.

Tu n’as rien vu ?

LE JEUNE BERGER.

Tu n’as rien vu ? Là-haut, toujours au même lieu,
Les constellations qui parlent en muettes.