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L’ILLUSTRE MAURIN

— Et si c’est, à mon idée à moi, même chose, dit-elle, qu’on me vole une grappe, qu’à toi si on gâte ton vin ?

— Eh ! eh ! fit-il en riant, je comprendrai ton ennui bien sûr, mais je dis seulement que le dommage n’est pas le même. Il faut être raisonnable.

— Reverras-tu cette belle dame ?

— Possible ! dit Maurin, mais elle ne pense guère à moi ! Ça vit dans la dentelle et moi, été, hiver, dans la même veste de toile.

— Ça prouve que tu es fort, dit-elle en soupirant, aussi fort que beau ! Et je le sais bien, que toutes te voudraient, les pauvres et les riches !