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L’ILLUSTRE MAURIN

CHAPITRE LIII


Où l’on verra ce qu’on peut trouver quelquefois, mais rarement, dans une jarre, et comment une chevrette s’empara d’un loup.


Ils n’entrèrent dans Bormes que de nuit et, pendant que Pastouré gardait les chevaux, Maurin alla chez M. Rinal qu’il trouva en grand conciliabule avec M. Cabissol. Il leur expliqua comment, selon lui, Grondard avait allumé l’incendie de façon à faire croire qu’il était, lui Maurin, l’incendiaire.

— Je m’en doutais ! dit M. Cabissol… Enfin, vous voilà sain et sauf. Nous triompherons tôt ou tard de vos ennemis, soyez tranquille.

— Il le faudra bien, dit Maurin, il faut une justice, ou bien alors !…

Il eut un geste vague, mais triste.

M. Rinal donna à Maurin des nouvelles de son fils qui « apprenait toujours bien », puis Maurin conta ses dernières rencontres avec Sandri et avec Grondard.

— Soyez tranquille, dit M. Cabissol, je ferai une enquête et je vous jure qu’elle aboutira. Nous cherchons, M. Rinal et moi, les moyens de vous tirer de toutes ces complications, comptez sur nous. Et maintenant, allez vous reposer.

Pastouré et Maurin convinrent de passer secrètement