Aller au contenu

Page:Aicard - Notre-Dame-d’Amour, Flammarion, 1896.djvu/123

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

gardian et tordit la chair entre ses doigts. Il ne comprenait pas que, déjà, elle était jalouse de lui.

— Ah ! tu en veux encore ?

Il l’avait ressaisie, renversée, assise sur un tabouret et il tenait à deux mains sa tête qu’il fit sonner plusieurs fois contre le bois d’une table.

— Promets ! promettras-tu ? Que t’a-t-elle fait, cette petite ?

Rosseline se décida à parler.

— J’étais la maîtresse de Pastorel, un que pour sûr tu dois connaître… il me quitte pour l’épouser. Je ne veux pas ! je ne veux pas qu’il l’épouse !

— Ça n’est pas une raison pour l’insulter, elle. C’est une innocente, dit Martégas.

Rosseline vivement répliqua en serrant les dents :

— Tu l’aimes donc aussi, toi, cette fille ? Non, je ne promets pas. Je la hais !