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Page:Aicard - Notre-Dame-d’Amour, Flammarion, 1896.djvu/134

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trait d’union entre Rosseline et lui ! Il tromperait ainsi sur un point la belle patronne du café des Arènes ; il gagnait, à cet arrangement, une maîtresse et une femme. La gentille Zanette était un bon parti pour lui… et honorable ! La belle Rosseline serait une maîtresse de quelque rapport. Avec un bon nerf de bœuf, il la mènerait à tout. En la secouant, il en ferait tomber de l’or, comme d’un prunier il tombe des prunes !

Tout cet avenir s’agitait dans l’esprit de Martégas. Tout cela était simple et facile. Ses intérêts étaient d’accord avec sa passion de taureau. Il regarda Zanette, et dans sa barbe épaisse il eut un affreux sourire, dans ses yeux une flamme mauvaise.

Zanette vit l’éclair des yeux et elle se sentit en péril. Déjà, depuis un instant, bien que trompée sur les intentions de Martégas par l’intervention du bouvier