guère d’éveiller en elle le souvenir de l’homme qui, pensait-il, était devenu son amoureux, son fiancé sans doute. Il était sûr d’apprendre tôt ou tard la vérité là-dessus. D’ailleurs, que lui importait ! il voulait la petite, voilà tout. La perdrix faisait envie au grossier chasseur ; il la voulait pour deux raisons maintenant, pour elle-même et aussi parce que l’autre, cette gueuse, Rosseline, serait le prix de sa victoire sur Zanette. Coup double ! Cette perspective lui plaisait fort ; il riait en lui-même. Il comprenait que Rosseline était femme à tenir une promesse de ce genre plutôt que toute autre ; il sentait qu’elle devait sérieusement désirer une chose qui perdrait Zanette et désespérerait Pastorel, la vengerait à la fois de la fillette et du galant. Voilà ce que pensait Martégas et il pensait aussi qu’en compromettant irrémédiablement Zanette, il arriverait à l’épouser peut-être, après qu’elle aurait servi de
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Apparence